Pourquoi le bardage fait fureur à Lyon ?
À Lyon, entre les bâtisses en pierre du Vieux Lyon, les immeubles modernes de Confluence et les maisons de campagne du Grand Lyon, le bardage fait désormais partie du paysage. Ce n’est pas qu’un souci d’esthétique, loin de là. Le bardage, c’est aussi une armure pour votre façade. Il protège des intempéries, améliore l’isolation thermique – et croyez-moi, entre les étés caniculaires et les hivers bien frais, on est contents quand les murs tiennent la route !
Mais voilà : tous les bardages ne se valent pas, et la pose ne s’improvise pas. Dans cet article, on met les pieds sur le chantier pour faire le tour des différents types de bardage, leur installation, leur entretien et ce qu’ils apportent en style. Préparez votre niveau à bulle et vos idées déco, on y va !
Les différents types de bardage adaptés à Lyon
Avant de choisir un bardage, faut connaître les matériaux, leurs propriétés et leur rendu. Chaque type a ses avantages, et on ne choisit pas le même pour une maison à Sainte-Foy-lès-Lyon que pour un local commercial à la Part-Dieu.
- Le bardage bois : Authenticité garantie ! C’est le plus chaleureux. À Lyon, on le voit souvent sur les maisons individuelles ou les extensions. Douglas, mélèze ou red cedar : ces essences résistent bien aux intempéries, surtout si elles sont traitées.
- Le bardage composite bois-fibre : Moins naturel, mais très résistant. Il imite le bois sans les contraintes d’entretien. Un bon choix pour ceux qui veulent le look bois sans sortir le pinceau tous les deux ans.
- Le bardage métallique : Moderne, robuste et industriel. Idéal pour les bâtiments professionnels ou certains immeubles urbains. Le zinc, l’aluminium et même l’acier galvanisé sont au rendez-vous.
- Le bardage en PVC : Économique et simple à poser. Bien adapté aux petits budgets, mais attention à sa durabilité. Sous le soleil de Lyon, il peut se ternir avec le temps.
- Le bardage en fibre-ciment : Un matériau innovant, résistant à l’eau, aux moisissures et au feu. Il imite aussi très bien le bois ou la pierre pour les amateurs du style tradi sans les inconvénients classiques.
Choisir en fonction de son bâtiment… et de son quartier
On ne bardage pas pareil une maison dans les Monts d’Or et un immeuble à Gerland. À Lyon, les PLU (Plans Locaux d’Urbanisme) peuvent imposer certaines contraintes esthétiques ou techniques. Avant de se lancer, un coup de fil à la mairie ou une consultation rapide avec votre artisan préféré (clin d’œil) est toujours une bonne idée.
Par exemple, sur certains secteurs classés, les bardages ultra-modernes risquent de faire froncer les sourcils des architectes des Bâtiments de France. Tandis qu’un bardage bois couleur naturelle peut faire merveille dans les zones pavillonnaires ou de campagne.
Étapes de pose du bardage : du sérieux, pas d’impro !
Le bardage, c’est pas juste une affaire d’aspect. Derrière les lames, y’a une vraie technique. Et croyez-en mon niveau de chantier : une erreur à cette étape, et c’est votre maison qui prend la pluie.
- Préparation du support : Le mur doit être sain, sec et propre. Si on pose sur un ancien crépi fissuré, on prend le risque que tout le bardage travaille mal.
- Fixation de l’ossature : Ossature bois ou métallique, c’est sur elle que toutes les lames vont s’accrocher. Elle doit être droite, bien calée, ventilée pour éviter l’humidité.
- Isolation si nécessaire : Le bardage est parfait pour une ITE (Isolation Thermique par l’Extérieur). On glisse généralement des panneaux de laine de roche ou de bois. Et là… quelle différence de confort !
- Pose du pare-pluie : Invisible mais indispensable. Le pare-pluie protège les murs des infiltrations. Il ne faut surtout pas le négliger.
- Pose du bardage : Horizontal, vertical, en chevron, à claire-voie… là, c’est au goût du client et au style recherché. Mais chaque lame doit être posée dans les règles de l’art, avec les bons espacements et fixations.
Dans le métier, on dit souvent que le bardage ne pardonne pas. Une pose mal faite, et c’est la façade qui cloque, qui se gondole ou qui se fait la malle au premier vent d’automne.
Entretien : garder son bardage beau et fonctionnel
On me demande souvent : « Franck, est-ce que le bardage, c’est galère à entretenir ? » Et je réponds toujours : « Tout dépend de ce que vous choisissez et de comment c’est fait. »
- Le bois naturel : Il faut le lasurer ou le huiler selon l’essence, tous les 2 à 5 ans. Sinon, il grise. C’est pas forcément vilain, mais faut aimer ce côté vieilli par le temps.
- Le composite et la fibre-ciment : Un petit coup de jet d’eau une fois par an, et c’est reparti. Résiste bien aux UV, ne moisit pas. Le top pour les Lyonnais allergiques à l’entretien.
- Les métaux : L’aluminium et le zinc ne rouillent pas. Un simple nettoyage suffit. Mais attention aux rayures ou aux coulures si mal posés.
Un conseil d’ami : inspectez votre bardage au printemps ou à l’automne. Un clou qui bouge, une latte fendue, une mousse qui s’installe ? Mieux vaut corriger tout de suite que devoir refaire tout un pan de mur l’année d’après !
Le rôle du bardage dans l’architecture lyonnaise
Ce que j’aime avec le bardage, c’est que c’est à la fois fonctionnel et terriblement expressif. Il redéfinit une façade, apporte du relief, de la couleur et parfois même une deuxième vie à une maison fatiguée.
À Lyon, on voit de plus en plus de projets architecturaux ambitieux qui jouent à fond la carte du bardage. Des habitations neuves à la Croix-Rousse avec des bardages bois à claire-voie, des réhabilitations dans le quartier Monplaisir avec du bardage composite couleur anthracite, ou même certains immeubles de la Presqu’île coiffés de panneaux métalliques texturés qui attrapent la lumière…
Ce n’est pas qu’un choix technique, c’est devenu un vrai parti pris architectural. Un coup de jeune, un changement de style, ou simplement un moyen de mieux intégrer une maison au paysage environnant. La palette est large et les possibilités quasi infinies.
Le mot de la fin – ou presque
Le bardage, c’est un investissement malin qui coche toutes les cases : protection, isolation, esthétique. Mais ce n’est pas un bricolage du dimanche. Une pose réussie demande rigueur, savoir-faire et connaissance des matériaux. Croyez-moi, après 20 ans les bottes dans la poussière, j’en ai vu des bardages poser problème… et aussi des merveilles qui font tourner les têtes à tout le quartier.
Envie de donner une nouvelle peau à votre façade lyonnaise ? Penchez-vous sérieusement sur le bardage adapté à vos besoins, votre sol, votre environnement… et surtout, entourez-vous des bonnes personnes. Un couvreur qualifié, ça fait toute la différence – et ça, je vous le garantis !
À la prochaine sur le chantier… ou derrière le clavier, pour parler d’ardoises, de zinc ou peut-être de gouttières (on n’en parle pas assez, des gouttières tiens !).